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La biodiversité , co-substantielle à la vie humaine et sa protection comme intérêt général humain est un leitmotiv des discours de Melenchon. Un collectif de scientifiques , spécialistes de l’écologie, dans un article du journal LM 20180825 , souligne l’urgence à agir contre l’érosion ACTUELLE multiforme et planétaire de la biodiversité.
Yvon Le Maho, Sandra Lavorel, Jean Dominique Lebreton Pierre Auger et Claude Combes, Henri Decamps, membres de l’Académie des sciences
Pierre Cury directeur de recherche Institut de recherche pour le developpement
Gilles Boeuf président du conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité
Les enjeux:
- les productions agricoles dépendent de la diversité microbiennes des sols, de la résistance des variétés cultivées aux ravageurs et aux aléas météorologiques , de la bonne santé des populations de pollinisateurs
-les pêcheries reposent sur une intégrité des écosystèmes acquatiques
-l’approvisionnement en eau de qualité dépend de la biodiversité et de la capacité des sols cultivés et de leurs abords à limiter la pollution , comme des écosystèmes microbiens de nos stations d’épuration
-le rôle des zones humides contre les inondations
-le rôle des couverts forestiers contre l’érosion ou pour le rafraichissement des zones urbaines
-la resilience des ecosystemes face à l’elevation des températures et à des événements extrêmes
-La molécule végétale qui est à 70% à l’origine de l’innovation médicamenteuse
La reduction de la biodiversité est imputable essentiellement aux activités humaines (surexploitation des ressources marines ,influence des pesticides , déclin drastique des insectes ,chute vertigineuses des populations d oiseaux , étalement urbain et artificialisation des sols)
L’action urgente consiste donc à se soucier de la bonne santé des milieux terrestres et aquatiques et des saccages occasionnés par le mode de développement actuel, des modes de vie , et de la recherche d’alternatives .
Liêm Hoang Ngoc, économiste , a participé au chiffrage du programme économique du candidat Mélenchon lors des présidentielles . Il s’interroge , dans un article publié dans le journal LM 20180825, sur la stratégie plan A plan B pour changer l’Europe : « le discours planA, planB , ecrit-il , n’est-il qu’une posture éléctoraliste ? »et il reproche au leader de la FI « la comédie du plan B ». Que faut-il en penser?
On se souvient qu’aucune tentative d’évaluation d’une sortie de l’Euro n’a été mise en avant lors des présidentielles . Cependant ce plan B, aujourd’hui comme hier, devrait servir à faire office de menace suffisamment crédible pour obliger les partenaires européens ( l’Allemagne tout particulièrement )à accepter un plan A ( inconcevable pour l’Allemagne, comme le sortir des traités actuels sur la politique d’austérité), le tout soumis à une hypothétique prise de pouvoir en France par la FI et JL Mélenchon .Le plan B est par conséquent inclus dans le plan A lui même supposant une ligne majoritaire sur une option anti-capitaliste victorieuse en France.
Le programme de la FI est incompatible avec les traités européens , dit Mélenchon . Lesquels ? Certains autres Etats membres seront-ils prêts à suivre la France si notre pays était obligé de désobeir aux traités. Lesquels ? Qui est prêt à tourner le dos à l’Allemagne pour les beaux yeux de la France?
L’idée d’une sortie de l’euro voire de l’Union Européenne est indissociable, pour les français, d’un bras de fer avec l’Allemagne et se heurte à une « real politique » concernant la construction européenne à savoir: c’est le couple franco-allemand qui est aux manettes de l’ Europe. On conçoit mal une guerre diplomatique ouverte entre la France et l’Allemagne. En tous cas , les peuples n’en veulent pas. La source vitale de l’Union Européenne réside dans la réconciliation historique de nos deux nations. Dans un contexte économique où l’Allemagne exerce de fait une hégémonie en Europe, la polémique sur la refondation de l’Europe risque de tourner autour de la question de savoir si cette situation est satisfaisante au regard de la nécessaire concorde recherchée entre les peuples européens. La montée des mouvements nationalistes devrait nous inquiéter comme symptôme d’une intolérance de plus en plus affichée aux préceptes de vie commune proclamés par la charte européennes des droits fondamentaux, lancée en 1999 qui n’ a pu voir le jour un an plus tard, que grâce à la volonté convergente de l’Allemagne et de la France. Hélas personne ne semble vouloir se préoccuper de ce plan C.
C’est là que le bât blesse, aucune caisse de résonance en Europe pour rappeler cette Charte de valeurs européennes qui définit le « juste européen » . Tout se passe comme si cette feuille de route n’avait pas besoin du consensus qui le cimente moralement et juridiquement, à l’interne comme à l’externe. Une comédie , celle du plan C ?
Que dire,en effet, des Etats membres qui voudraient s’y soustraire à la faveur des événements politiques ? Que penser des instances européennes qui voudraient contourner ses propres valeurs ? Et qu’attendre enfin du modèle économique et financier dont l’Europe se sert suivant les canons de la mondialisation, qui démontre chaque jour davantage son coté allergique aux contraintes environnementales et sociales , et à la vision européenne d’un « développement équilibré et durable » comme le défend la Charte européenne des droits fondamentaux dans son préambule .A-t-on bien pris la mesure de cette longue tradition qui consiste pour les sociétés humaines à écrire des codes, des conventions , des chartes sur les droits fondamentaux humains et à les faire appliquer ?
L’ambition de gouverner est un carburant utile à tout mouvement politique , et la France Insoumise n’y échappe pas mais l’ambition de gouverner les puissances de l’argent est une illusion. La réal politique consisterait davantage à constituer un peuple en rempart démocratique, un mur de résistances autour de valeurs communes, de biens communs sur lequel se fracasserait les tsunami financiers de la cupidité. On en est capable . Cela passe par une détermination populaire inébranlable sur le vivre ensemble. La charte européenne des droits fondamentaux en fixe le cap sur le continent européen , ne serait-ce qu’une comédie là aussi ?
Une chose est certaine , le vivre ensemble exclut la soumission .
Avez vous entendu parler de cette Charte, proclamée au niveau européen en l’an 2000 , qui est devenue contraignante avec l’adoption du traité de Lisbonne en 2009 ? Mieux que toute explications , voici le texte de son préambule , à apprendre par coeur car c’est le noyau dur du « juste européen », pas juste une élucubration diplomatique pour vendre un « way of life » européen mais une responsabilité européenne majeure dans la communauté humaine planétaire.
» Les peuples de l’Europe , en établissant entre eux une union sans cesse plus étroite , ont décidé de partager un avenir pacifique fondé sur des valeurs communes.
Consciente de son patrimoine spirituel et moral, l’Union se fonde sur les valeurs indivisibles et universelles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité ; elle repose sur le principe de la démocratie et de l’Etat de droit. Elle place la personne au coeur de son action en instituant la citoyenneté de l’Union et en créant un espace de liberté , de sécurité et de justice .
L’Union contribue à la préservation et au développement de ces valeurs communes dans le respect de la diversité des cultures et des traditions des peuples de l’Europe , ainsi que de l’identité nationale des Etats membres et de l’organisation de leurs pouvoirs publics au niveau national, régional, et local ; elle cherche à promouvoir un développement équilibré et durable et assure la libre circulation des personnes , des biens ,des services et des capitaux ,ainsi que la liberté d’établissement.
A cette fin, il est nécessaire , en les rendant plus visibles dans une charte, de renforcer la protection des droits fondamentaux à la lumière de l’évolution de la société , du progrés social et des développements scientifiques et technologiques.
La présente Charte réaffirme, dans le respect des compétences et des tâches de la Communauté et de l’Union, ainsi que du principe de subsidiarité , les droits qui résultent notamment des traditions constitutionnelles et des obligations internationales communes aux Etats membres, du traité sur l’Union Européenne et des traités communautaires, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales , des chartes sociales adoptées par la Communauté et par le Conseil de l’Europe, ainsi que de la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés européennes et de la Cour européenne des droits de l’homme.
La jouissance de ces droits entraîne des responsabilités et des devoirs tant à l’égard d’autrui qu’à l’égard de la communauté humaine et des générations futures .
En conséquence , l’Union reconnait les droits , les libertés et les principes énoncés ci-après. »
La Charte est subdivisée en VII chapitres( dont le contenu sera examiné plus tard) Dignité,Libertés,Egalité,Solidarité,Citoyenneté,Justice et Dispositions générales .
Le 1er Mai, c’est la fête nationale du Travail, c’est un jour férié et chômé pour tous les travailleurs sauf pour Alexandre BENALLA. Promu « M Sécurité » au sein du palais présidentiel il s’est invité dans les manifestations du 1er mai pour parfaire sa connaissance dans la gestion des opérations de maintien de l’ordre .
-6.De son coté, Alexis KHOLER, bras droit de MACRON, invitait les conseillers et divers chargés de mission recrutés sans apparaitre au Journal Officiel , à faire les déclarations ad hoc sur leurs patrimoines et les liens d’interêt auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, instance présidée par Jean Louis NADAL, ex procureur général de la Cour Suprême, et contournée jusque là , tout comme l’article 11 de la loi du 11 Octobre 2013 qui oblige » les membres des cabinets ministériels et les collaborateurs du Président de la République à adresser au Président de la HATVP une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d’intérêts (…) dans les deux mois qui suivent leur entrée en fonction « . D’autre part il annonçait la réorganisation des services de protection attachés à personne du Président qui seraient détachés de la Police Nationale et du Ministère de l’Intérieur comme sous François Mitterrand, pour constituer un service unique sous l’autorité directe du Président .Le projet était déjà en chantier depuis quelques mois et Alexandre BENALA y avait eu ses entrées dans les réunions préparatoires .
Georges KIEJMAN fait partie de la première catégorie. Habitué à donner sa caution juridique aux hommes de pouvoirs, excellent orateur , pour lui (tribune LM du 31 juillet), Alexandre BENALLA n’est que du menu fretin. Ce collaborateur présidentiel s’est cru tout autorisé et l’avocat ne s’est pas privé de suggérer la dérive individuelle, « absurde et irréfléchie » de ses actes . Il écrit à son propos » On ne joue pas aux gendarmes du Dimanche et on ne se livre pas à des brutalités (…) »
Pauvre BENALLA en effet, il a cru faire sa BA (bonne action)de la journée en prêtant main forte à une opération de maintien de l’ordre à l’occasion des manifestations citoyennes du 1er Mai . Malheureusement il n’est pas fils de Dieu, pas de pain béni, mais un pain dans la gueule d’un manifestant supposé fauteur de trouble dans le cadre d’une interpellation musclée . Mais voilà, il n’émarge ni à la police administrative de l’Etat, ni à sa police judiciaire de sorte qu’il n’avait aucun droit ni titre d’agir comme il l’a fait, sauf la complicité tacite de l’appareil policier ( fonctionnaires de police ou militaires de la gendarmerie)
Si A. BENALLA a trahi quelqu’un, c’est par le mensonge , et c’est aux citoyens qu’il ment , encouragé par un système policier laxiste, et peu scrupuleux sur la rigueur républicaine exigée des forces de l’ordre.. N’est ce pas des fonctionnaires de la PP de Paris qui ont remis à BENALLA les accessoires policiers pour aller sur le terrain des opérations conformément aux voeux de l’intéréssé, n’est ce pas des fonctionnaires de la PP de Paris qui ont remis à BENALLA sur sa demande , le lendemain des révélations du Monde, un disque extrait du système de vidéo surveillance de la PP, où les suspects de la place de la Contrescarpe étaient filmés entrain de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre , comme si le secret professionnel n’était pas opposable à BENALLA
Mais surtout comment peut -on s’enorgueillir , au sommet de l’Etat, de l’embauche d’un collaborateur affiné aux questions de sécurité et dispensé » en même temps » que d’une formation éthique républicaine suffisante capable de lui éviter certains écueils , d’un contrôle de comportement dans le cadre d’une activité exposée et à risque , pour lui et pour le Président de la République auquel le peuple a confié son destin.
En guise de réponse on retiendra la sentence de Fénelon : « Les princes ont un pouvoir infini sur ceux qui les approchent ; et ceux qui les approchent ont une faiblesse infinie en les approchant. »
Dire qu’on assume tout, comme l’a fait E MACRON le 24 juillet, sur un ton de bravache digne d’un adolescent attardé, c’est ne rien assumer du tout , pire cela devient insupportable si l’impression donnée vient conforter ce que l’effet de Cour désigne , le pouvoir du Prince. C’est le cas de l’affaire BENALLA.
L’affaire BENALLA est une affaire d’Etat parce quelle est devenue, pour des questions institutionnelles tout à fait sérieuses, une affaire BENALLA-MACRON. L’épisode n’est pas terminé . A l’opposé de ses fanfaronnades politiques, E MACRON promet des mesures à la rentrée : il n’est pas sûr que quelque chose ne saute pas à la PP de Paris, déjà convoitée par la Mairie de Paris .Certains pourraient s’en réjouir, d’autres pourraient préférer voir sauter le verrou de Bercy, un autre Etat dans l’Etat.
Dans tous les cas , Benalla , semble s’être rendu coupable d’une arrestation arbitraire en se faisant passer aux yeux de tous pour un policier , trompant aussi bien les manifestants que les forces de l’ordre ( voir le témoignage du commandant-divisionnaire Pierre LELEU, chef de l’unité de la CRS 15 de Béthune, qui se trouvait place de la Contrescarpe le 1er mai..) « Fraus omnia corrumpit « le soi disant devoir du citoyen ( l’article 73 du CPP) que Benalla invoque pour sa défense est en fait et en droit insoutenable, tout comme les violences policières que le traitement disciplinaire et administratif du comportement de l’intéressé le surlendemain des faits a eu pour effet de mettre sous le boisseau.
Piketty, né en 1971, professeur d’économie, récompensé en 2002 du prix du meilleur économiste de France, auteur à succès en 2013 du livre Le Capital au XXIe siècle déplore dans une nouvelle tribune publiée dans le Monde de voir l’axe Paris-Berlin , moteur de la construction de l’Union Européenne actuelle, impuissant à refonder l’Europe sur des valeurs de solidarité.
1) Pour l’économiste , la nouvelle gouvernance européenne prônée par Macron reste floue Elle concerne la zone Euro : un ministre des finances à la tête de la zone euro dotée d’un parlement responsable du vote d’un budget ambitieux . Quelle composition de l’assemblée nouvelle , quel impôts pour financer le budget, quels pouvoirs du ministre ? Le chantier est ouvert pour le chef de la République mais on ne peut se cacher que Berlin et Merkel sont peu enthousiastes aux réformes sauf à transformer le M.E.S ( le mécanisme européen de stabilité budgétaire qui masque une politique austéritaire) en F.M.E ( fonds monétaire européen dans la lignée du F.M.I avec un pilotage allemand et une techno-structure bancaire au service d’un néolibéralisme dur sur le terrain économique
Selon Piketty, les 4 pays de l’Union , la France , l’Allemagne, l’Italie , l’Espagne qui forment » à eux seuls les 3/4 du PIB et de la population de la zone euro » pourraient se mettre d’accord pour débloquer la situation . Cela suppose que l’Allemagne abandonne symboliquement son hégémonie dans des institutions rénovées, plus démocratiques .Mais elle n’est pas prête à lâcher le morceau, les dirigeants allemands ayant tendance , pour l’économiste « à expliquer à leurs électeurs que les difficultés de l’Europe sont causés par les paresseux du sud ».
2)L’emprise des discours nationalistes, anti-européens et xénophobes sur les peuples européens s’aggrave. Jusqu’à l’Italie laquelle de tout temps attachée aux valeurs européennes ciment d’ un standard démocratique inégalé dans le monde , vient de mettre au pouvoir un gouvernement disparate soudé sur une chasse aux étrangers comme réponse aux difficultés de gérer les flux migratoires et la crise européenne qui en découle .
L Joffrin ( directeur de publication du journal « Libération », disserte sur le macronisme , la façon dont Macron exerce le pouvoir depuis son élection il y a un an. Rien de nouveau sous le soleil , « un trés ancien nouveau monde » selon lui au vu des réformes engagées . Voyons ça…
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« »"Résumons ce qu’on devinait dès les premiers pas et qui apparaît en pleine lumière après un an de macronisme : il n’y a pas plus de «nouveau monde» dans cette politique que de beurre en branche. Le tourbillon de réformes entreprises par le gouvernement Philippe à l’ombre de Jupiter se ramène à un plan somme toute assez plat : l’application à la France des réformes libérales à l’œuvre dans le monde depuis la révolution conservatrice de Ronald Reagan et Margaret Thatcher.
Les dernières annonces le confirment si besoin en était : libéralisation de la loi Littoral jugée trop contraignante, réforme des aides sociales accusées d’être des trappes à chômage, assouplissement des règles de cession des HLM, plan Banlieue de Jean-Louis Borloo écarté au profit d’une philosophie entrepreneuriale symbolisée par le vieux proverbe «Aide-toi et le Ciel t’aidera» : tout concorde. L’individu est tout ou presque, les corps intermédiaires sont des obstacles et non des partenaires, les «premiers de cordée» tireront tout le monde. C’est la suite d’une séquence uniforme : réforme fiscal e au profit des plus riches, libéralisation du marché du travail, réduction prévue de quatre points des dépenses publiques, baisse du nombre de fonctionnaires, réforme de la SNCF au nom de la concurrence, fin programmée des protections depuis toujours consenties aux cheminots. Rien de neuf dans cette affaire : on y trouve les grands principes des grands ancêtres, Bastiat, Hayek, Milton Friedman, et la longue préparation menée de manière à la fois discrète et tout à fait publique au sein des cénacles de la classe dirigeante, Fondation Saint-Simon, symposium de Davos, Institut Turgot, Institut Montaigne, etc. Et, dans une version droitisée, parmi les travaux des deux commissions Attali, dont le secrétaire était un jeune inspecteur des Finances nommé… Emmanuel Macron. Nouveau monde et vieux projet…
«Ultra-libéralisme» ? Evitons les slogans. La France reste l’un des pays les plus administrés au monde, où les dépenses publiques représentent plus de la moitié du produit intérieur. Mais justement : c’est pour mettre fin à cette exception française que cette politique est mise en œuvre, non par la société ou par «les individus» mais par un seul, logé à l’Elysée et qui mène son faux nouveau monde à la baguette. C’est la répudiation – par des méthodes jacobines – de la tradition de jacobinisme qui remonte à plus de deux siècles, ou de la greffe social-démocrate tentée avec plus ou moins de bonheur par les socialistes français au pouvoir. Un libéralisme vertical et impérieux, un bonapartisme du laisser-faire, une politique à la Guizot, premier chantre des «premiers de cordée», mâtinée de Napoléon III. Autrement dit une antique tradition, maintenue jusqu’ici sous le boisseau, soudain libérée par la divine surprise de mai 2017. »" ».
Commentaires :
Le macronisme tel qu’il se dessine après un an d’exercice du pouvoir par le nouvel hôte de l’Elysée ressemble bien à du bonapartisme, une volonté de gouverner qui ne s’empare pas d’états d’âme démocratiques sur l’alpha et l’oméga de la politique actuelle : la force économique du pays . L’option d’un ultra libéralisme économique téléguidé par un modèle financier supra étatique, cimente une volonté de transformation qui passe pour le remède à l’impuissance de tous face aux défis contemporains et gloire à Macron et son élite à son service.
l’émission commence à l’indice 21.30
Invités de l’émission:
Paul Moreira , grand reporter, journaliste d’investigation, coresponsable du collectif « Informer n’est pas un délit » ( ed chez Calmann- Levy)
Henri Maler , Professeur de Sciences politiques à Paris , fondateur de Acrimed, coauteur avec Sege Halimi de l’ouvrage » l’opinion ça se travaille »
Henri Guaino, ex député des Yvelines , conseiller spécial et porte plume de N sarkozy
Divina Frau-Meigs, professeure en Sciences de l’information et de la Communication , membre de la commission de réflexion de l’UE sur les « fake news »
Patrick Champagne ,sociologue ,ex collaborateur de C Bourdieux ovrages » faire l’opinion » et » le couple dépendance »
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